mercredi 20 janvier 2016

LA PORTE DE LA LUNE

LE CHAKRA SACRE OU SVADISTHANA
LA PORTE DE LA LUNE



Le deuxième chakra est nommé SVADISTHANA, ou SACRE, on le nomme également le HARA qui vient du japonais et se traduit par ventre.
Svadisthana, signifie « demeure sacrée », « séjour particulier », certains l’appellent « lieu d’habitation du moi ».
Il est relié au sacrum et s’ouvre vers le devant.
Le Yantra correspondant au chakra sacré représente un lotus à 6 pétales et en bas un croissant de lune. Le nombre « six » correspond à l’union des contraires, tel le sceau de Salomon formé de deux triangles, l’un la pointe vers le bas, l’autre vers la pointe vers le haut. Il correspond également au chiffre de l’homme.

Si Muladhara est le centre des besoins primaires, SVADISTHANA correspond aux besoins plaisirs aux sensations, ainsi qu’au ressenti des émotions. 
En fait Muladhara et Svadisthana sont intimement lié, l’eau du deuxième centre arrose le premier, et sans la terre du centre coccygien le centre sacré serait « flottant ».
Ce centre est le lieu du plaisir sexuel, et il correspond aux organes génitaux, à la matrice, aux reins.
C’est également le centre de la création artistique. Nous créons avec notre ressenti, l’artiste ne fait que mettre à l’extérieur ce qui est à l’intérieur et ce qui est en nous prend sa source dans ce chakra. C’est l’énergie de ce centre qui est mis en mouvement lors de la création. Si le créateur quel qu’il soit ne ressent rien, il ne peut rien exprimer.
L’eau et la Lune étant en relation avec ce chakra, il est sensible à des perturbations dues aux émotions soit qu’elles soient trop violentes, soit qu’elles soient inexistantes. La lune ayant plusieurs phases influencera également ce centre.

Son phonème est VAM et sa note le RE. Vibrer le son VAM libère de tous les blocages, il est toujours important lorsque l’on vibre un son de prononcer VAAAAMMMM…..
Le son des pétales est BAM BHAM MAM YAM RAM LAM.
Son élément est l’eau et tous les liquides du corps s’y rapportent. L’eau est un élément purificateur qui aide à éliminer les toxines et les déchets de l’organisme.
Son animal totem : le crocodile.

Sa couleur est l’orange, l’orange est la couleur de la joie et de l’épanouissement.
Les glandes endocrines lui correspondant sont les ovaires et les testicules.
Il se développe de l’âge de 8 ans à 14 ans
Sa disposition intérieure est la confiance en soi, et le bien être.
Les cristaux lui correspondant sont tous les cristaux oranges ; la cornaline, la pierre de lune.
La cornaline est une pierre qui ouvre le deuxième chakra et met en contact avec la joie de vivre et la 
Puissance créatrice.

Le sens qui lui est attribué est le goût, et l’organe sensoriel la langue.
La pierre de Lune développe l’intuition, régule le cycle hormonal entre autre.
La musique lui correspondant évoque un son grave, ce peut être le piano, l’orgue…. (plus nous montons dans les chakras plus la musique devient légère). Le boléro de RAVEL en est un exemple il nourrit tous les chakras.
Les huiles essentielles : jasmin, néroli…
Son Signe est le taureau, sa maison astrologique la maison 2 et il correspond à la Lune.
Ses Lames de Tarot : la Lune et la Force
Son mot-clé :
JE RESSENS

Le centre sacré est harmonieux lorsque l’on se sent en phase avec tous les mouvements de la vie et nous nous sentons en unité avec notre esprit. Nous sommes en mesure de vivre nos émotions de manière équilibrée, c'est-à-dire qu’elles ne nous submergent pas mais que nous les ressentons quand même.
Si le Hara est dysharmonieux, nous nous sentirons coupés de nos émotions et incapables de les ressentir. Cela se ressentira également au niveau des relations sexuelles, que cela se manifeste par un refus de la sexualité ou une difficulté à éprouver du plaisir. L’on pourra se sentir frigide.
Ce chakra en dysfonctionnement se traduit le plus souvent par un sentiment de tristesse perpétuelle, avec une sensation de l’inutilité de la vie. Des questionnements sur « que viens-je faire sur terre » ?
Ainsi qu’une dévalorisation de soi-même.
Les pathologies en rapport avec ce chakra sont d’ordre sexuel, les mycoses, tout ce qui touche aux fluides du corps.

Les expressions familières en relation avec ce chakra : 
« s’envoyer en l’air », se faire du cinéma », « s’éclater ».

Quelques questions en relation avec ce centre :

Est-ce que je prends soin de mon corps ? Est-ce que je mérite la vie que j’ai ? Est-ce que je suis dans le moment présent ? Suis-je plus dans le mental ou la sensation ?

Les affirmations en relation avec ce chakra :
« Je vais vers l’autre »
« je reconnais mes besoins »
« Je mérite de me sentir bien dans mon corps et d’éprouver du plaisir »
« Je mérite d’être heureux (se)

EVEIL SUR LE PLAN PHYSIQUE

S’asseoir en position de lotus ou semi-lotus.
Si vous ne le pouvez pas s’asseoir le plus confortablement possible.
Pensez à la couleur orange et à tout ce qui peut l’évoquer matériellement ou symboliquement.
Inspirez profondément, gardez les poumons pleins en laissant descendre le menton vers le sternum et contractez les muscles du périnée le temps de la rétention poumons pleins, en laissant s’intensifier la couleur orange…. Pour expirer, relâchez le menton et expirez en prononçant le mantra VAAAAMMMMM, VAAAMMM, VAAAMMM….
Reprenez la pratique 5 fois. (méditation tirée du livre « Méditations guidées sur les chakras » de Farida Benet).


mardi 19 janvier 2016

PEINTURE-TAROT-CHAKRAS


PEINTURE = couleur, intuition ESPRIT
TAROTS = symbole, couleur, initiation AME
CHAKRAS = énergie, couleur, CORPS subtil, énergétique et physique

La synthèse de ces trois disciplines donne une méthode d’art-thérapie et de cheminement personnel et ce dans un contexte ludique, que je développerais matière par matière avant d’en faire une synthèse.

« L’Esprit est créateur,
L’âme intermédiaire
Le corps matière »
Dialogues avec l’Ange

La peinture intuitive

Pour peindre il n’est pas obligatoire de savoir dessiner, mais plutôt d’être à l’écoute des mouvements in/extérieurs de son corps.
Dessiner des formes pour entraîner d’abord le bras puis petit à petit mettre en mouvement tout le corps pour lui donner plus de souplesse, libérer toutes les tensions susceptibles de le bloquer et bloquer ainsi toute l’énergie créatrice. Le trait viendra petit à petit.
Mon enseignement est essentiellement basé sur l’apprentissage de la confiance en soi et  la suppression du jugement. 
Et surtout oser, oser faire, il n’y a aucun risque si ce n’est celui de réussir à créer.

La peur de rater inhibe d’où l’importance de renouer avec son enfant intérieur, celui qui crée sans aucune limite et avec joie.
Enfant, nous dessinons et peignons librement, sans à priori, sans réflexion et sans jugement. L’école nous apprend des codes, la notion du « beau et du pas beau », le trait, et surtout ne pas déborder de la ligne, rester dans les lignes et petit à petit la spontanéité disparaît, le mental se met en route, le créateur qui vit en nous s’endort et la peur de faire du « pas beau » s’installe, que l’on rajoute à cela un professeur qui juge ou casse et le tour est joué, le blocage est là.
Combien de fois ai-je entendu, j’aimerais peindre mais je suis nul (le), personne n’est nul et la création est à la portée de tout le monde, tout est une question de confiance. Tout le monde a un artiste qui sommeille en lui le tout c’est de le réveiller. Si le désir de peindre est réel le reste suit, il ne s’agit plus que de techniques et là de travail et d’apprentissage ; apprendre la couleur, comment manier le pinceau, expérimenter tous les médiums, la craie, l’encre, l’acrylique, la peinture à l’huile et j’en oublie.
Mon rôle est un rôle de guide, d’écoute et de conseils, j’enseigne le maniement du matériau et j’encourage à la recherche personnelle.

 L’action de peindre c’est la mise en mouvement d’un senti, d’une émotion que nous avons à l’intérieur de nous et que nous avons besoin d’exprimer, autrement que par les mots.
C’est une autre forme de langage.
C’est aller de l’intérieur vers l’extérieur.
.L’œil capte, la main exécute. Pour peindre il faut savoir regarder, observer et s’imprégner de tout ce que l’on rencontre.
Peindre, sculpter, créer c’est retranscrire ce qui est invisible à l’œil c’est à dire se mettre en contact avec ce qui se nomme intuition, émotion.
Se familiariser avec les divers médiums et ainsi expérimenter la plupart des champs de création.

On ne peint pas de la même manière au couteau, au pinceau. De même peindre à la main ou les yeux fermés induit carrément une autre énergie. La main devient le prolongement direct du ressenti et avec les yeux fermés le regard n’interfère pas et nous sommes directement en relation avec la source créative.
La peinture intuitive peut avoir aussi un autre point de départ, une photo, un souvenir, une sensation non définie ou une absence d’énergie (fatigue physique ou morale).
C’est une aventure car rien de précis n’est arrêté au départ. Le fait de dessiner, de tracer des limites peut empêcher toute ouverture au débutant. Nombre de mes élèves ont découvert le bonheur devant la découverte de leurs possibilités artistiques, il y en a même qui ont été jusqu’à exposer, vendre et à recevoir des commandes.

« Je dirais que le travail avec toi m'a permis de reconnaître la petite flamme artistique qui sommeille en moi et de prendre confiance en elle ! D'autre part, cela m'a fait découvrir des moyens qui me permettent d'exprimer ma créativité » (retour d’une élève)

Le fait de partir d’une feuille blanche permet toute la liberté à l’inconscient de s’exprimer, l’écueil à éviter c’est de vouloir réaliser le tableau que l’on voit car là le champ de création se ferme, si nous laissons ce champ ouvert bien des surprises agréables arrivent.
Mais d’aucuns penseront comment éviter l’angoisse de la feuille blanche ?  Il n’y a pas de recette miracle tous les créateurs le disent même au bout de tant et tant d’années, l’angoisse est là et heureusement sinon où est le stimuli, par contre il n’y a qu’un seul mot OSER. 
Oser c’est simplement  prendre le risque de réussir et de se faire plaisir, on respire, on visualise, et dès que l’angoisse revient, pause, respiration, et ainsi de suite.
En peinture intuitive, tout est constructif, même les « accidents », une goutte qui tombe, un geste qui fait une « tache » devient source de création, tout se transforme, tout évolue, rien n’est figé.
La peinture est un deuil permanent, rien ne peut exister sans le geste précédent, la « couche » précédente si belle mais inaboutie, c’est ainsi qu’arrivent ces moments de grâce, d’inspiration pure, ce qui  vient de nous et d’ailleurs, d’où l’importance d’être à l’écoute de ce mouvement in/extérieur.

L’émotion de la beauté de ce que nous avons créé est là et c’est toutes ces réflexions et constatations qui m’ont donnée envie d’ajouter à cette pratique le Tarot et les chakras.

La peinture je la mets en relation avec l’Esprit, le Tarot avec l’Ame et les chakras avec les Corps physique, émotionnel, mental, spirituel et éthérique.




samedi 16 janvier 2016

LA PORTE DE LA TERRE


LE CHAKRA-RACINE ou MULADHARA.
LA PORTE DE LA TERRE

Le premier chakra est appelé RACINE, MULADHARA en sanskrit. Le Yantra ci-dessus (figure géométrique symbolique que l’on utilise pour méditer) symbolise :
L’éléphant à sept trompes qui représente les 7 désirs fondamentaux :

La sécurité,
La procréation,
La longévité,
La participation,
La connaissance,
L’auto-réalisation,
L’union.

Son symbole un lotus à 4 pétales, le chiffre 4 symbolise l’équilibre de la terre qui est son élément et indique également les quatre points cardinaux.
 Muladhara, est dérivé de « mula », qui signifie racine et adhara, signifiant base ou support.

Il s’ouvre vers le bas, et est situé entre l’anus et les organes génitaux.

Ce centre nous relie au monde des instincts et des pulsions c’est à dire à notre aspect animal, il est  rattaché aux besoins primaires, manger, boire, évacuer, toutes nos fonctions vitales. Il représente l’équilibre, la stabilité, l’enracinement. Tous les chakras sont importants, mais celui-ci est essentiel car il représente l’incarnation et l’instinct de survie. Les trois canaux principaux la suschumma, idâ et pingala partent de ce chakra. Il est en relation avec le chakra coronal, ces deux centres sont reliés directement entre eux et constituent l’équilibre de l’homme.

Sa couleur est rouge, symboliquement le rouge est couleur de vie.

C’est l’action, l’énergie, la vie, mais également l’agressivité, la colère « voir rouge ».
Sur un plan créatif, peindre du rouge aide à décharger sa colère mais également recharge l’énergie, il suffit simplement d’y mettre l’intention.

Les cristaux lui correspondant sont rouges et noirs : le jaspe rouge, le rubis, l’hématite, la tourmaline.

Le son est LAM,
Sa note est un DO grave, le son est dans la gorge, (voix de poitrine) la musique lui correspondant est une musique rythmée, voire tribale.
Muladhara est en relation avec la terre, et notre conscience physique.
Les organes physiques lui correspondant ; les os, le bassin et les jambes, les dents, le gros intestin, la colonne vertébrale, le sang.
Les trois vertèbres coccydiennes sont en relation avec ce centre dit également coccygien ;
C’est notre stabilité physique et la confiance en nous qui dépendent de lui, c’est le chakra de l’incarnation, un être n’acceptant pas d’être incarné aura un chakra racine en manque,

Ce centre nous relie au monde des instincts et des pulsions c’est à dire à notre aspect animal,

Seul le présent est important, il n’y a pas de place pour la mémoire, le concept.

Le sens qui lui est attribué est l’odorat, et de fait l’organe est le nez.
Les glandes endocrines : les capsules surrénales
Il se développe de 0 à 7 ans.
Ses Lames de Tarot sont Le Diable et l’Empereur.

Son signe le bélier, ses planètes Saturne/Mars et Pluton., Il correspond à la Maison 1.
Il représente l’Energie vitale, initiale, la force de s’imposer, l’envie de combattre.
C’est le chakra qui relie à la mère et à la nourriture.
Son mot-clé : JE VIS

Dans le cas d’un fonctionnement harmonieux le chakra-racine est ouvert et nous ressentons un lien profond avec la terre. Nous nous sentons parfaitement équilibré et stable. Nous avons confiance en nous et sommes exempts de peur.

Dans le cas d’un dysfonctionnement ou blocage de Muladhara, l’on se sent faible, déconnecté de la terre, les jambes flageolantes. La résistance physique et psychique est moindre. Tout paraît un problème.
Les expressions « perdre pied » ou « ne pas avoir les pieds sur terre » résument bien le blocage du chakra-racine. La vie paraît lourde, la moindre contrariété devient un gros souci et l’on manque de confiance en soi et de stabilité.
L’on est coupé de ses racines. Le sentiment prédominent est la peur.

Ce chakra en dysharmonie donnera comme résultat, de l’agressivité, une capacité à se mettre en colère très rapidement, ainsi qu’une relation à l’argent importante. La matière prédomine sur le spirituel.
Nous ressentons le besoins de posséder, et d’avoir du mal à lâcher-prise.